« LES ITINERRANCES DES POISSONS ROUGES #9 »
interstice
Festival en culture contemporaine
Expositions / Concerts / Danse / Théâtre
Valence, France • Du 5 au 9 juin 2018
« Les interstices représentent ce qui résiste encore dans les métropoles, ce qui résiste aux emprises réglementaires et à l'homogénéisation. Ils constituent en quelque sorte la réserve de «disponibilité» de la ville. Du fait de leur statut provisoire et incertain, les interstices laissent deviner ou entrevoir un autre processus de fabrication de la ville, ouvert et collaboratif, réactif et transversal. Ils nous rappellent que la société ne coïncide jamais parfaitement avec elle-même et que son développement laisse en arrière plan nombre d’hypothèses non encore investies. L'interstice constitue certainement un des espaces privilégiés où des questions refoulées continuent à se faire entendre, où certaines hypothèses récusées par le modèle dominant affirment leur actualité, où nombre de devenirs minoritaires entravés, bloqués, prouvent leur vitalité. »
— Pascal-Nicolas Le Strat, sociologue.

« RÉSISTANCE FESTIVE »
5h40, intervention sur le flanc de l'église Saint-Louis à Sète. 7h45, sa disparition.
Quelles possibilités d’action subsistent dans un système de normalisation où tout se veut rentable et comment s’y soustraire, du moins en partie ?
Un lieu ne se définit pas seulement par son usage mais aussi par la fonction symbolique qu’il détient. Dans cet esprit, je suis intervenue dans ma ville, Sète, en installant des guirlandes composées de languettes aux couleurs festives et joyeuses dans des interstices, des lieux minoritaires, incongrus, délaissés, oubliés, laissés à eux-mêmes, hors de l’urbanité elle-même en quelque sorte. C’est dans une optique de former notre regard aux petits détails, aux choses inhabituelles, aux instants de poésie, aux petites émotions et à l’étonnement. Des interstices pour humains mais aussi pour petits animaux, insectes et plantes afin de souligner leur importance, leur richesse. Des interstices où le vivant à décider de résister.
... L’ÉPIDERME URBAIN APPARTIENT, EN RÉALITÉ, AU CORPS VIVANT ET SOCIAL TOUT ENTIER …
Ce projet a été présenté à Valence sous forme d'installation.

«Association pattes de velours». Un lieu atypique et dépaysant situé dans le quartier Pointe Courte au bord de l’étang de Thau. C’est un refuge en plein air pour chats errants ou abandonnés, du moins, sans litière fixe. L’association s’occupe de les nourrir et de les soigner et les chats sont libres de leurs allées et venues. Ici, c'est le félin qui fait la loi.
INTERVENTION DANS LA VILLE DE SÈTE

Église Saint-Louis



INSTALLATION LORS DE L'EXPOSITION À VALANCE
Lors du vernissage, danse butō
de la Compagnie Transit en interaction
avec mon oeuvre.









